Gunes, Veyis

Gunes, Veyis
L'ensemble de mes contributions technologiques et scientifiques se trouve, de manière détaillée, dans mes pages personnelles Google Scholar; https://scholar.google.com/citations?hl=en&user=XpWv6LUAAAAJ&view_op=list_works et Research Gate; https://www.researchgate.net/profile/Veyis-Gunes
Cursus (extrait) :
- Depuis 2010 : Ingénieur en techniques expérimentales à l'IMMM (au sein de l'équipe Oxydes et Fluorures, principalement).
- Décembre 2004-Décembre 2009 : Ingénieur en instrumentation scientifique et techniques expérimentales.
- 2002/2003 : ATER section 61 (Génie informatique, automatique et traitement du signal), IUT de Troyes.
- 2001/2002 : ATER section 61 (Génie informatique, automatique et traitement du signal), IUP Mime, Université du Maine.
- 1998/2001 : Doctorat en reconnaissance des formes (spécialité Informatique), Université de La Rochelle.
- 1996/1997 : D.E.A. en Instrumentation et informatique de l'image. Université de Bourgogne.
- 1991/1994 : Diplôme d'ingénieur de l'ENSISA, Mulhouse.
Activités principales
Mes activités actuelles concernent le développement de dispositifs expérimentaux dédiés à la caractérisation des matériaux (méthodes électrochimiques, gradients de températures, spectrométrie d'impédances complexes, etc.) et à l'élaboration de matériaux (2 lignes de fluoration des matériaux, dépôts de couches minces par PVD, etc.).
J'interviens principalement aux niveaux conception et réalisation de ces dispositifs (intégration des équipements, contrôle-commande par PC et/ou automate, programmation, mise au point de l'équipement), mais aussi en conduite des expériences et valorisation de ces équipements. Je forme les utilisateurs de ces équipements et assure la maintenance de ces équipements "maison". Ponctuellement, j'interviens dans le dépannage de gros équipements acquis par l'institut.
Activités annexes :
- Membre élu au Conseil d4administration de l'UFR Sciences et Techniques
- Responsable de la salle électrochimie / spectrométrie d'impédance complexe
- Expert pour les jurys de concours ITRF (sur liste nationale MESRI) et TIPE
Quelques projets menés récemment :
- Conception et réalisation du contrôle-commande (impliquant un PC, deux automates Siemens et un serveur OPC) de deux lignes de fluoration des matériaux (l'un pour le gaz F2, l'autre pour le gaz HF, gaz hautement toxiques). Ces deux projets mettent en œuvre un savoir-faire en informatique, électronique et automatismes. C'est un travail qui s'est déroulé sur plusieurs années, car il a nécessité le câblage, la programmation et la mise au point à mon bureau, sous forme de tests unitaires, puis l'intégration de l'ensemble sur le site (salle de fluoration), interconnexion avec son environnement (capteurs de HF, détection de fonctionnement des hottes, détection de présence tension, et de divers capteurs permettant les mesures et la sécurisation des manipulations). Enfin, des scenarii catastrophes ont été imaginés et une batterie de tests a été effectuée in-situ, afin de sécuriser au maximum. Les premiers utilisateurs ont été formés. Une fois l'échantillon mis en place, chaque ligne peut, donc, "fluorer" automatiquement (des procédures de vidages et d'inertages se font automatiquement en fin de fluoration). Compte-tenu des matériaux et des composants utilisés, notamment pour l'acheminement du gaz, la température du réacteur (enceinte de fluoration) est paramétrée pour aller jusqu'à 500°C. La première figure, qui suit, donne une vue générale, presque complète, de ces deux lignes de fluoration. La suivante montre le programme mis au point pour la supervision, à distance, des deux lignes de fluoration. La dernière figure montre un extrait du programme en langage G (LabView). Un brevet a été déposé.
- Dispositif d'application d'un gradient de température (jusqu'à 1000°C) sur un échantillon de quelques millimètres d'épaisseur subissant ainsi un "delta" de plus de 100°C. Deux suscepteurs, chauffés par induction, permettent d'imposer deux températures différentes (T1, T2) sur les deux faces de l'échantillon, simultanément. Le différentiel de température et donc le gradient de température (dans le sens z), sont maintenues constants, même lors de la montée et de la descente en température (brevet déposé).
- Mesures de conductivités partielles électroniques dans les électrolytes solides à haute température (jusqu'à 800°C). Le cellule, représentée ci-dessous, est installée dans le four (oven, measurement cell), de la deuxième figure. Les mesures par électromètre (voltampérométrie) et les calculs de conductivités sont montrés dans la figure suivante. Pour chaque point de mesure, l'évolution du courant est également enregistrée dans un fichier (chronoampérométrie). Ceci constitue une mine d'informations à explorer/exploiter pour caractériser des matériaux.